L'histoire de Bekeko
Chaque année, pour Noël, depuis mon enfance, mon grand-père et ma grand-mère d'origine géorgienne m'offrent ces chaussons traditionnels de Touchétie (Géorgie). Leur confort et leur esthétique m'ont toujours plu et mes pieds ne peuvent en porter d'autres !
En 2022, après avoir travaillé pendant 7 ans en tant que psychomotricienne auprès de jeunes en difficultés, j’ai eu envie d’explorer de nouveaux horizons.
Ma famille et mon prénom, Tinatine, me ramènent à ce pays, la Géorgie. Je décide de partir vivre là-bas pendant 9 mois afin de me réapproprier cette culture qui est un peu la mienne.
Je suis allée à la rencontre des femmes qui pratiquent encore la fabrication des chaussons, tradition qui aujourd'hui se perd. Depuis l'adolescence, je tricote et aime travailler de mes mains, j'ai donc entrepris d'apprendre ce savoir-faire à leurs côtés.
De retour en France, le temps est venu pour moi d'ouvrir mon atelier pour pouvoir partager cet artisanat ancestral.
Ces chaussons me réchauffent les pieds et le cœur depuis mon enfance, j'espère qu'ils vous feront le même effet.
Les valeurs de Bekeko
Préservation d'un matrimoine
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Faire perdurer un savoir-faire en déclin:
Parce que la fabrication traditionnelle des chaussons touches est un artisanat qui se perd à l'heure de la mondialisation, Bekeko s'applique à préserver ce savoir-faire précieux.
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Soutien d'un artisanat féminin:
Dans les zones rurales géorgiennes. le mode de vie traditionnel et les faibles salaires proposés poussent les femmes à se restreindre au travail domestique ou à partir vivre à la capitale ou à l'étranger. L'atelier Mzemoe est un espace de solidarité qui leur permet de se rassembler autour d'un savoir-faire traditionnel qui se perd, de partager leurs connaissances, tout en constituant un système rentable économiquement.
En commandant des chaussons à l'atelier Mzemoe, Bekeko soutient cette initiative locale.
Des chaussons éco-responsables
Bekeko s'engage afin que ses produits soient le plus écoresponsables possible en vous garantissant:
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Des matières naturelles:
Pure laine vierge et toile de jute
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Des chaussons isolants du froid:
Très utiles aujourd'hui, alors que nous cherchons tous à faire des économies d'énergies.
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Une production localisée:
L'élevage des moutons, la tonte de la laine et sa transformation sont effectués dans un rayon d'une centaine de kilomètres autour de Zemo Alvani. Le plus gros de cette distance est réalisée par les bergers et leurs moutons au cours de la transhumance. L'atelier Mzemoe où sont fabriqués les chaussons, est situé à 5 km de l'atelier Tusheti qui transforme la laine.
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Un transport par la terre:
Les chaussons prêt-à-porter de l'atelier Mzemoe et la laine touche qui servira à réaliser les chaussons sur-mesure, sont ensuite acheminés par la terre depuis la Géorgie. Cela impose des délais plus longs (15 jours), mais permet de réduire l'empreinte carbone par rapport à un mode de transport par les airs.
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Des méthodes de production et un packaging zéro déchets:
La méthode traditionnelle de confection des chaussons touches produit très peu de déchets: seulement quelques chutes de laine et de toile de jute.
Le peu de déchets produit est revalorisé par La Retapeuse, une entreprise bretonne qui répare et sublime les habits usés, démodés, trop petits ou trop grands, et propose des vêtements uniques dans une démarche d'upcycling et de réutilisation de chutes, ou textiles délaissés.
De plus Bekeko a décidé de réduire au maximum ses emballages, le packaging se résume donc à une étiquette en papier attachée aux chaussons avec un fil de laine.
On parle de l'aventure Bekeko
Au début de l'été 2023, Nicolas Cléton de l'application goandsee.app est venu m'interviewer dans le cadre de son podcast Les artisans en lumière
Vous pouvez y écouter l'histoire de Bekeko mais aussi de beaucoup d'autres artisans de toute la France.